edurtreG est une tentative de recul critique par rapport au
travail que j’ai entrepris depuis quatre ans et demi autour d’un crâne humain
nommé Gertrude.
Vous pouvez prendre connaissance de ce travail ici.
Je ne prétends pas, dans cette expérimentation, conserver
toujours une grande objectivité à l’égard de mes activités mais seulement
ouvrir un espace de réflexion dans lequel il me sera possible non seulement
d’analyser ma démarche, mais aussi de livrer mon ressenti dans cette aventure.
Il me paraît important également d’inviter les visiteurs à
faire part de leurs points de vue, les plaçant là, non comme
« interlocuteurs » de Gertrude faisant partie intégrante du jeu, mais
en tant que « spectateurs » de mon travail plastique et de sa
construction. Libre à eux, bien sûr, d’endosser les deux rôles.
edurtreG, contrairement à Gertrude, sera un blog sans aucune
logique particulière à part celle dictée par le désir que j’éprouverai à
m’exprimer sur la question.
L’ouverture de ce sixième blog, projet certes déraisonnable,
intervient arbitrairement dans l’histoire d’une aventure qui a beaucoup évolué
au point d’être à présent très éloignée du projet initial et au risque que je
m’y égare ; et c’est probablement ce sentiment, contraire aux apparences, de
désorientation et de non-maitrise de l’expérience qui m’a décidé à envisager ce
nouvel espace .
À ce stade, éprouverais-je donc le besoin d’expliciter ou de
justifier ma démarche à mes yeux autant qu’aux yeux des autres ? Ou sans
vraiment me l’avouer, suis-je en train de lancer un nouveau tentacule à la
pieuvre Gertrude dans l’impuissance de contrôler les autres ?
Je ne le sais, seule l’évolution de ce nouveau blog me le
dira.
Une logique sans logique déterminée, une logique à géométrie Variable qui face à un vide stupéfait ouvre un pont au dessus d’un abime circonstancié. Moments singuliers ancrés dans la Trame subjective et Tentaculaire du Corpus.
RépondreSupprimer"Corpus", voici un mot qui me plait; j'y entend corps, nébuleuse, en même temps dans l'interrogation de la finitude, mais aussi comme un grand sac plein d'os en vrac dont l'organisation reste poétique.
RépondreSupprimerJe me verrais plutôt en voyeuse. J'avais hésité avec regardeuse "qui fait l'tableau". En voyeuse je me contenterai de faire tapisserie.
RépondreSupprimerVous êtes une merveilleuse voyeuse tisseuse!
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